Direct – Accord MR-Engagés : réactions et analyses

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Ceci termine notre Live pour ce vendredi soir. Bonne soirée à toutes et tous.
Olivier Arendt
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Retour sur les décisions en matière d’enseignement
Olivier Arendt
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La suite du programme ?
Olivier Arendt
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C'est l’un des points de la Déclaration de Politique Régionale qui n’est pas passé inaperçu… Le retour de l'idée de la vignette autoroutière pour pouvoir rouler sur les autoroutes wallonnes. Une proposition pourtant loin d’être neuve mais qui n’a jamais vu le jour chez nous, au contraire d’autres pays d’Europe.
Olivier Arendt
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Inquiétude autour du statut des enseignants et d'un "virage à droite complet"
Parmi les grandes lignes mises en avant: une volonté de fusionner les réseaux de l'enseignement officiel, une "adaptation" de la 3e année de tronc commun dans le secondaire, qui ressemble fort à un raccourcissement de ce tronc commun à deux ans, l'instauration d'un CDI plutôt que la nomination des enseignants, et un subventionnement "égal" de l'officiel et du libre.

Les syndicats enseignants étaient unanimement opposés à ce qu'on touche au statut de l'enseignant. Sans surprise, au lendemain de l'annonce, l'inquiétude domine sur ce point.    

Le président de la CGSP Enseignement Joseph Thonon parlait vendredi matin sur les ondes de la RTBF d'une "très très mauvaise chose". Roland Lahaye, secrétaire général de la CSC Enseignement, évoque des "signaux d'alerte". "On s'attaque de plein fouet à la fonction publique", s'inquiète-t-il.    

Les CDI sont des contrats "comme dans le privé", pointe le représentant. Il voit d'ailleurs dans la DPR et DPC "un virage à droite complet". Non seulement au travers de l'abandon de la nomination des enseignants, mais aussi dans le souhait affiché de fusions dans l'enseignement officiel. "On peut imaginer qu'il y a là-derrière une volonté de faire émerger le privé", tranche Roland Lahaye.    

Comme beaucoup d'autres acteurs le soulignent, il reste cependant énormément de points d'interrogation sur la façon dont toutes ces intentions seront concrétisées. "La fusion, il faudra voir comment ils la déclinent. Nous plaidions plutôt pour des synergies entre réseaux, entre autres pour faciliter la mobilité des enseignants", indique Roland Lahaye.    

Même son de cloche chez Philippe Barzin, secrétaire général du CECP. Le Conseil de l'Enseignement des Communes et des Provinces fédère des PO de l'officiel subventionné. "Je suis assez content quand on travaille sur l'efficience. Maintenant, il faut regarder la faisabilité de toutes ces mesures. Nous n'avons pas encore beaucoup d'éléments concrets", note celui-ci. D'ailleurs, "le texte parle de 'souhait' de fusionner, pas de décision", pointe-t-il, s'interrogeant sur la réelle possibilité pour le gouvernement de décider cela.    

"Si on conseillait d'avoir d'abord une coupole unique (pour l'enseignement officiel), ce qui suppose d'avancer en deux temps, c'était justement pour éviter de déforcer l'enseignement officiel", ajoute également Philippe Barzin.   

WBE (Wallonie-Bruxelles Enseignement), concerné également au premier chef en tant que PO de l'enseignement organisé et financé par la FWB (un des deux réseaux de l'officiel), ne réagit que brièvement, vendredi. Il faudra discuter de la DPC avec les ministres compétents quand ceux-ci seront connus, "dans une logique de dialogue ouvert et constructif", indique WBE.  

"Nous plaidions déjà pour davantage de synergies entre les établissements scolaires et pour dépasser les concurrences. WBE est ouvert à toute opportunité visant à renforcer l'enseignement officiel et son efficacité", résume le PO, sans ajouter d'autres commentaires.    

Du côté du Segec (libre subventionné, enseignement catholique), on réagit très prudemment, et sans critique marquée. "Nous notons des éléments de continuité, comme le Pacte d'excellence, qui reste sur les rails", indique Arnaud Michel, directeur de la communication au secrétariat général de l'enseignement catholique. 

Quant aux quelques points de rupture affichés, comme la remise en question de la nomination des enseignants, "on va voir comment cela sera mis en oeuvre". 

Le message général est: attendons de voir comment les intentions seront traduites dans le concret. Surtout que l'on "reste dans un cadre de grande contrainte budgétaire", ajoute Arnaud Michel. Les présidents des libéraux et centristes ont pourtant bien mis en avant un subventionnement renforcé du libre. Une "fin de discrimination historique", comme le dit la DPC? "On y voit la marque d'un rééquilibrage qui pourrait se dessiner", se réjouit le Segec.   

Les autres sont bien plus critiques quant à cette annonce du MR et des Engagés d'une "fin de discrimination", "un élève égale un élève", une évolution vers un taux de subventionnement "égal" entre libre et officiel d'ici 10 ans.    

"Il n'y a pas de discrimination entre libre et officiel, si c'est de ça qu'on parle, c'est un faux message", tient à préciser Philippe Barzin, du CECP (officiel). "Le libre n'a pas nécessairement la même structure. Si discrimination il y a, ce serait plutôt entre l'organisé (le réseau WBE) et le subventionné (tous les autres, NDLR). Il faut quand même rappeler que les bâtiments scolaires du libre sont la propriété du libre. On peut se poser la question si c'est le rôle de l'Etat de financer du bâti privé".    

Pour Philippe Barzin, comme pour Roland Lahaye ou le Centre d'Action Laïque, on peut y voir la marque du bagage catholique des Engagés, ex-cdH et ex-PSC, même si le parti de Maxime Prévot s'est détaché officiellement de toute étiquette religieuse. 
"Il y a un combat constant de l'enseignement catholique par rapport au laïc, qui n'a jamais cessé", constate Philippe Barzin.    "Si on donne les mêmes moyens à tout le monde, il faudra aussi les mêmes exigences pour tous", prévient déjà Roland Lahaye (CSC Enseignement). Il pense lui aussi aux bâtiments: dans les écoles de l'enseignement officiel dont les bâtiments appartiennent à la collectivité, ils sont souvent mis à disposition d'autres services au public après les heures de cours.    

Du côté du CPEONS, qui représente comme le CECP des pouvoirs organisateurs de l'enseignement officiel subventionné, il y a surtout "beaucoup de choses qui tiennent plus du slogan ou de l'effet d'annonce que de véritables mesures", tient à préciser l'administrateur délégué Sébastien Schetgen. 

Sur le plan du financement, "aujourd'hui déjà, un élève égale un élève", tranche-t-il. "Le subventionnement par élève est égal. D'ailleurs, quand une commune offre un avantage à ses élèves, elle doit compenser au profit des élèves du libre également". S'il y a eu une différence en matière d'investissement dans les bâtiments, un recours du Segec a déjà mené à une adaptation décrétale sous la législature précédente, ajoute-t-il.
Olivier Arendt
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Comment faire payer les autoroutes belges aux automobilistes ? C’est une question que l’on se pose depuis déjà de longues années au sein des différents gouvernements
Mise à jour 12/07/2024 08:07
Olivier Arendt
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Un climat de confiance pour les PME, selon l'UCM qui restera vigilante
Tout en accordant sa confiance au futur gouvernement, l'organisation patronale représentant les PME entend rester un "partenaire constructif mais vigilant".

La promesse d'une réduction des formalités administratives pour les PME séduit l'UCM, qui avait insisté sur ce point dans son mémorandum préélectoral.   

Concernant la formation, l'Union est ravie de voir les stages en entreprise généralisés dans le secondaire, mais aussi dans le supérieur. "Elle sera toutefois attentive à la réforme annoncée du secteur de la formation en alternance, laquelle devra contribuer à rapprocher, et non l'inverse, le monde de l'enseignement du monde socio-économique", souligne-t-elle.   

L'UCM se montre positive à l'égard des mesures proposées dans la DPR pour lutter contre les pénuries de main-d'œuvre comme la simplification des aides à l'emploi, la réorganisation souhaitée du Forem et la réforme de l'accompagnement des demandeurs d'emploi.  

"Faire changer les mentalités, la culture pour une approche résolument 'PME-friendly', c'est un défi, il y a du travail", concluent le président Pierre-Frédéric Nyst, et la secrétaire générale de l'UCM, Caroline Cleppert.
Olivier Arendt
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Les Mutualités libres ont salué vendredi l'introduction de nombreuses propositions formulées par l'organisation dans les Déclarations de politique générale en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles
"La proposition est ambitieuse, mais c'est dans l'exécution de ces promesses que la nouvelle majorité devra prouver qu'elle est à la hauteur de ses ambitions", commente le groupe mutualiste par voie de communiqué.

Plusieurs propositions formulées en amont des élections régionales se retrouvent dans l'accord entre le MR et Les Engagés, se réjouissent les Mutualités libres. Elles citent notamment la promotion des métiers de l'aide et des soins, l'accent mis sur la prévention dans les soins de santé, un plan de soutien aux aidants proches, la volonté de s'attaquer à la problématique de l'incapacité de travail ou encore l'intégration, pour l'ensemble des décisions politiques, d'une analyse d'impact sur la santé.   

Le groupe mutualiste s'inquiète cependant de "l'intention de revoir des décrets tout juste votés" qui "résultent de travaux et de concertations approfondis avec les acteurs de terrain". L'organisation signale également "l'absence d'engagement budgétaire clair sur les politiques de santé", ce qui "pourrait limiter l'impact des mesures annoncées".   

Dans l'ensemble, les Mutualités libres disent accueillir "favorablement" les intentions "fortes" de ces déclarations de politiques wallonne et communautaire. L'organisation dit toutefois rester attentive "quant à la mise en œuvre de ces politiques pour garantir une amélioration tangible de la santé en Wallonie".
Olivier Arendt
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Olivier Arendt
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Réaction de Thomas Dermine (PS), depuis le 1er octobre 2020, il est membre du gouvernement belge, adjoint au ministre de l’Économie et du Travail, en qualité de Secrétaire d’État pour la Relance et les Investissements stratégiques, chargé de la Politique scientifique au sein du gouvernement fédéral d’Alexander De Croo.
Olivier Arendt
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"L’avenir ne s’éclaire pas pour la laïcité", regrette le Centre d'Action Laïque

Le Centre d'Action Laïque se dit "déçu" après lecture et analyse de l'accord de gouvernement annoncé jeudi en région wallonne et en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il pointe les changements à venir concernant l’enseignement et la neutralité de la fonction publique. "L’avenir ne s’éclaire pas pour la laïcité ", regrette le centre. 

"En matière d’enseignement, loin de défendre un enseignement public, neutre, unique et gratuit, l’accord de gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles fait la part belle à l’enseignement libre confessionnel en parfaite adéquation avec les revendications historiques du Segec", dénonce le centre d'action laïque.
Marine Lambrecht
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Quel potentiel casting ministériel pour diriger la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles ? Certains noms circulent 
Le casting officiel sera connu la semaine prochaine mais en attendant, certains noms circulent déjà. On fait le point. 
Marine Lambrecht
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Les droits d'enregistrement revus à la baisse par le prochain gouvernement : quelles conséquences ? (vidéo)
C'est une mesure qui va intéresser tout ceux qui veulent acquérir un premier bien immobilier en Wallonie. Les droits d'enregistrement passeront dès le 1er janvier de 12,5% à 3%.
Les incitants actuels comme le chèque-habitat seront supprimés. De quoi pousser les jeunes à s'installer en Wallonie et à faire tourner l'économie locale. Les explications dans la séquence de notre journal télévisé ci-dessous : 
Marine Lambrecht
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Touring, défavorable à la vignette autoroutière wallonne, préférerait un système uniforme
Touring manifestait une certaine réticence vendredi face à la proposition d'une vignette routière wallonne. "Nous ne sommes, en aucun cas, partisans d'un système séparé par région", a réagi le porte-parole de l'organisation de mobilité, Danny Smagghen. Selon lui, "c'est un peu absurde".

Dans la déclaration de politique régionale (DPR), le MR et Les Engagés entendent instaurer "dans le respect des règles européennes, une vignette automobile pour que les usagers belges et étrangers participent à la qualité du réseau routier wallon".   

"Nous devrions simplement adopter un système uniforme pour l'ensemble du pays", estime Touring. L'organisation est "plutôt favorable à un système de tarification routière intelligent, basé sur le moment, le lieu et la distance parcourue par les automobilistes". Elle préconise un système neutre sur le plan budgétaire, avec un réexamen de la fiscalité.
Marine Lambrecht
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Une déclaration "prometteuse", mais le travail ne fait que commencer, réagit le monde agricole 
Les agriculteurs sont satisfaits de la Déclaration de politique régionale (DPR) présentée jeudi en fin de journée par le futur gouvernement wallon. En cinq pages, le texte reprend bon nombre de revendications émises par le secteur, "mais le travail commence maintenant", résume la présidente de la Fédération wallonne de l'agriculture (Fwa), Marianne Streel.

La DPR "cible bien les grands défis de l'agriculture wallonne et les besoins des agriculteurs", estime-t-elle. La présidente relève notamment la volonté du prochain exécutif régional de travailler en concertation avec les acteurs du monde agricole et se réjouit que le premier point du volet consacré à l'agriculture porte sur "une rentabilité et un revenu équitable pour nos agriculteurs".   

"Le rôle économique de l'agriculture wallonne est bien mentionné dans le document, sans occulter l'aspect environnemental", poursuit-elle.   

La volonté de simplification administrative est également soulignée par la Fwa, la DPR promettant "un accompagnement personnalisé avec point de contact unique".   

De son côté, la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA), particulièrement inquiète pour l'avenir de ses membres, salue la résolution du prochain gouvernement à mettre en place une politique foncière favorable au renouvellement des générations.   

"Le gouvernement wallon et le futur ministre de l'Agriculture devront agir dans un contexte où les agriculteurs espèrent bien ne pas être (une nouvelle fois) déçus, sans quoi la colère agricole de ce début d'année pourrait très bien être démultipliée", affirme le président de la FJA Florian Poncelet, cité dans un communiqué.   
Marine Lambrecht
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L'économiste Philippe Defeyt craint une fonction publique à deux vitesses

Comment les efforts budgétaires revendiqués par le MR et les Engagés dans leur Déclaration de politique régionale (DPR) pour la Wallonie seront-ils répartis? La question est sur toutes les lèvres depuis la présentation du document, jeudi en début de soirée. Dans un "décodage" publié vendredi, l'économiste Philippe Defeyt analyse les différentes mesures annoncées par le duo de centre-droite sous le prisme des inégalités. Il craint notamment que la fin des nominations ne crée une fonction publique à deux vitesses.

Selon le futur gouvernement wallon, ce système génère "une incapacité de valoriser le mérite". Les prochaines embauches prendront donc la forme de contrats à durée indéterminée, promet-il. 

La mesure mettra progressivement fin aux inégalités au sein des administrations, entre collègues qui font le même travail, approuve Philippe Defeyt. Elle risque cependant aussi d'en finir avec un garde-fou "essentiel de la nomination": "la capacité effective d'exprimer le point de vue de l'administration en la protégeant de 'représailles' politiques", prévient le professeur issu de l'UNamur. 

Un autre déséquilibre menace également de se former, cette fois entre les différents secteurs de la fonction publique, poursuit l'économiste. Celui-ci doute en effet que l'approche, qui vise particulièrement l'enseignement et l'administration, "soit étendue, par exemple, à la police", où la nomination intervient "après un an".

Il craint donc une fonction publique à deux vitesses, puisqu'elle supposerait qu'un policier ait "plus de droit d'être nommé qu'un enseignant". La DPR précise en effet que la fin du régime statutaire ne concernera pas les "fonctions d'autorité". 

L'économiste, qui fut également co-président d'Ecolo, passe encore en revue une série de mesures annoncées dans la DPR. "Difficile" toutefois selon lui "de commenter tout cela sous le prisme de l'(in)égalité" en raison du flou persistant sur ce qu'un "juste effort de chacun" signifie pour le futur gouvernement wallon.

Maud Wilquin
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Les mesures pour le climat sont secondaires et contradictoires, jugent les ONG
Les mesures pour le climat et l'environnement sont secondaires dans la Déclaration de politique régionale (DPR) wallonne présentée jeudi, regrettent plusieurs associations environnementales. Face aux enjeux, certains passages du document paraissent "contradictoires".

Chez Canopea, la fédération des associations environnementales belges, l'heure est clairement à la déception. La place attribuée aux termes "environnement", "durabilité" ou "transition juste" est réduite dans le texte, constate sa directrice, Sylvie Meekers. Ces thématiques restent "secondaires par rapport à une vision très utilitariste du territoire et des ressources".   

Les chapitres consacrés à la rénovation énergétique, à l'aménagement du territoire ou à la biodiversité sont vus positivement. Mais ils paraissent "contradictoires" avec la volonté de transformer des friches en parcs d'activité économique ou les investissements annoncés dans les routes ou dans les aéroports.  

"On sent un déséquilibre entre les priorités environnementales et l'aspect de relance de l'économie", résume Sylvie Meekers.   

Elle cite aussi la volonté du futur gouvernement d'abandonner le principe de "gold plating" : la Wallonie se conformera aux demandes de l'Union européennes en matière d'environnement et de climat, mais n'ira pas plus loin. "Quand on sait qu'au niveau européen, l'ambition environnementale est aussi revue à la baisse, on se demande où l'on pourra encore trouver de l'ambition." 

Enfin, le gouvernement wallon "conditionne clairement la fin des subsides fossiles à une absence de menace sur nos activités économiques et à des alternatives technologiques, ce qui nous laisse présager d'un statu quo inacceptable", relève Nadia Cornejo, porte-parole et conseillère politique chez Greenpeace Belgique. Le soutien aux aéroports ou au circuit de Spa Francorchamps n'est assorti d'aucune conditionnalité en matière de climat et d'environnement, dénonce-t-elle.
Maud Wilquin
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Le SDI se dit satisfait de la déclaration mais pointe un déficit de mesures concrètes
La Fédération Patronale Interprofessionnelle SDI est satisfaite de la Déclaration de politique régionale (DPR) présentée jeudi par le futur gouvernement wallon. Elle se réjouit notamment, dans un communiqué publié vendredi, de la volonté affichée de soutenir l'entreprenariat en Wallonie. La fédération pointe néanmoins un manque de mesures concrètes pour atteindre cet objectif.

Le SDI estime que "les entrepreneurs individuels, les professions libérales et intellectuelles, les commerçants et artisans doivent constituer la pierre angulaire de toute politique économique wallonne efficace". Il salue donc les annonces des négociateurs wallons qui visent à "stimuler l'esprit d'entreprise par des politiques adaptées".  

 Mais, selon la fédération, la DPR manque de mesures concrètes. Elle rappelle donc plusieurs de ses recommandations, notamment l'importance de réformer le système éducatif wallon afin de développer la culture de l'entrepreneuriat dès le plus jeune âge, de pousser des initiatives visant à développer l'échange, trouver des synergies et des opportunités d'affaires, ou encore de favoriser l'accès des entrepreneurs à une deuxième chance en réformant le droit des faillites.  

Le SDI plaide aussi pour des mesures de soutien durant la phase de démarrage de l'activité, plus de facilité d'accès au crédit, une simplification administrative et le regroupement des diverses taxes communales provinciales et régionales en une seule perception.   La fédération encourage le futur gouvernement wallon à prendre en compte ces pistes lors de la nouvelle législature.  

 "À une période où les cessations d'entreprises atteignent des records, les petits opérateurs économiques wallons appellent à de véritables politiques de soutien. J'ai la conviction que la majorité formée par le MR et Les Engagés entendra leur appel et offrira un environnement plus confortable aux indépendants pour leur permettre de développer leurs entreprises !", assure Daniel Cauwel, Président du SDI.
Marine Lambrecht
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En résumé :  que comprend l'accord de gouvernement pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles ? 
Pour aller plus loin, consultez notre article, reprenant le contenu de l'accord en détails. 
Marine Lambrecht